Difficile d’imaginer une « bromance » plus improbable.
Ces derniers temps, Lula et Emmanuel Macron n’ont cessé d’exposer leur complicité. Le vieux syndicaliste brésilien et le banquier français, placés côte à côte par le protocole lors des sommets internationaux (ordre alphabétique oblige), échangent régulièrement par téléphone et s’interpellent à coups de tweets enjôleurs. De quoi mettre en scène une forme de camaraderie.
Après un passage en Italie, Luiz Inacio Lula da Silva sera reçu à Paris les jeudi 22 et vendredi 23 juin, à l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, voulu par Emmanuel Macron. Le président du Brésil aura droit à un traitement d’honneur, et un déjeuner est prévu à l’Elysée. Ses talents de tribun seront aussi mis à contribution lors d’un discours au Power Our Planet, festival musical organisé pour l’occasion sur le Champ-de-Mars.
Mais, six mois après son retour au pouvoir, Lula n’est plus tout à fait cette icône intouchable que le président français rêve de s’approprier. Le troisième mandat de l’ancien métallo, aux responsabilités de 2003 à 2011, se révèle difficile et provoque déjà de premiers doutes et déceptions jusque parmi ses soutiens. Lula n’a bénéficié d’aucun état de grâce, malgré l’union sacrée provoquée par l’invasion des institutions de Brasilia le 8 janvier. Selon une enquête Datafolha, publiée le 19 juin, à peine 37 % des Brésiliens soutiennent sa politique. Un chiffre ni très bon ni vraiment mauvais, mais si loin des 87 % de popularité dont il bénéficiait à la fin de son précédent mandat.
Photo : Le président brésilien, Luis Inacio Lula da Silva, au Parlement portugais, à Lisbonne, le 25 avril 2023.
Après un passage en Italie, Luiz Inacio Lula da Silva sera reçu à Paris les jeudi 22 et vendredi 23 juin, à l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, voulu par Emmanuel Macron. Le président du Brésil aura droit à un traitement d’honneur, et un déjeuner est prévu à l’Elysée. Ses talents de tribun seront aussi mis à contribution lors d’un discours au Power Our Planet, festival musical organisé pour l’occasion sur le Champ-de-Mars.
Mais, six mois après son retour au pouvoir, Lula n’est plus tout à fait cette icône intouchable que le président français rêve de s’approprier. Le troisième mandat de l’ancien métallo, aux responsabilités de 2003 à 2011, se révèle difficile et provoque déjà de premiers doutes et déceptions jusque parmi ses soutiens. Lula n’a bénéficié d’aucun état de grâce, malgré l’union sacrée provoquée par l’invasion des institutions de Brasilia le 8 janvier. Selon une enquête Datafolha, publiée le 19 juin, à peine 37 % des Brésiliens soutiennent sa politique. Un chiffre ni très bon ni vraiment mauvais, mais si loin des 87 % de popularité dont il bénéficiait à la fin de son précédent mandat.
Photo : Le président brésilien, Luis Inacio Lula da Silva, au Parlement portugais, à Lisbonne, le 25 avril 2023.
PATRICIA DE MELO MOREIRA / AFP
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