C’est l’histoire d’un musée qui cherche son cap.
Et qui pourrait enfin dessiner une ligne claire, après des années d’errance, avec une nouvelle exposition permanente ouverte au public à partir de samedi. Habilement présenté comme un «musée de fierté nationale» par sa nouvelle directrice, Constance Rivière, qui succède à Pap Ndiaye à la tête du Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l’histoire de l’immigration veut cesser de rougir de lui-même. Pour cela, il s’est entouré d’un solide aréopage de spécialistes – en histoire, Delphine Diaz, Emmanuel Blanchard et Marianne Amar, et en géographie, Camille Schmoll – pour dessiner, main dans la main avec les conservateurs, ce nouveau chapitre d’un musée né en 2007.
Dans un riche accrochage de 1 800 m² qui mêle notices historiques, documentaires, objets usuels et d’art, on circule entre caricatures d’Honoré Daumier, photos de familles napolitaines et pluie de demandes de naturalisation suspendues façon mobile de Calder, sans compter les œuvres d’artistes contemporains dont on sait combien la question décoloniale les occupe, de Kader Attia à Mathieu Pernot en passant par Zineb Sedira ou à Moussa Sarr.
Dans un riche accrochage de 1 800 m² qui mêle notices historiques, documentaires, objets usuels et d’art, on circule entre caricatures d’Honoré Daumier, photos de familles napolitaines et pluie de demandes de naturalisation suspendues façon mobile de Calder, sans compter les œuvres d’artistes contemporains dont on sait combien la question décoloniale les occupe, de Kader Attia à Mathieu Pernot en passant par Zineb Sedira ou à Moussa Sarr.
Un lustre en chaînes et en coquillages, référence directe à l’esclavage, commandé à la jeune plasticienne Gaëlle Choisne, côtoie le banc biffé du tribunal de Bobigny où se sont alignées des centaines de mineurs étrangers isolés.
👉 L'intégralité de l'article de Clémence Mary et Claire Moulène est à lire dans l'appli Libé
📷 Paul Almasy/ AKG-image
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