Jusqu’à la semaine dernière, Nikopol, construite sur la rive droite du réservoir de Kakhovka, avait les pieds dans l’eau. Désormais, la ville de plus de 100 000 habitants avant la guerre et moitié moins aujourd’hui est ceinte de vastes plages, qui s’étirent à l’infini, partout où avaient stagné les eaux du lac. Le Dniepr, le quatrième plus long fleuve d’Europe, a presque retrouvé son lit originel au milieu de cette immensité vaseuse.
Si la région de Kherson se noie depuis une semaine dans les eaux opaques et mortifères du Dniepr, en amont du barrage, c’est l’assèchement et la pénurie d’eau qui menacent l’agriculture et l’industrie. Tous les systèmes d’irrigation des grandes et moyennes exploitations, mais aussi les potagers privés, boivent à «la mer de Kakhovka», comme on l’appelle tendrement ici. Depuis une semaine, les fermiers sont aux abois.
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📷 @jnowickiphoto
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