vendredi 9 juin 2023

Christine and The Queens le nouvel album

 

Christine and The Queens dévoile ce vendredi «Paranoïa, Angels, True Love», projet à l’ambition démesurée mûri depuis plusieurs années. Extraits de l'interview dans Libération aujourd'hui :

Q : Est-ce que vous constatez que votre démarche exclut des gens ?

R : Dans cette époque, réinjecter du mystère ou de la folie, c’est compliqué. Sur Redcar, en particulier, c’était compliqué pour moi de parler aux autres. Je pense que j’avais besoin d’installer comme un petit état de siège dans lequel j’ai installé le petit théâtre de l’état de siège. J’étais dans une période de ma vie où je ne pouvais plus m’exprimer que comme ça. Redcar, c’était vraiment la partie Paranoia du triptyque Paranoia, Angels, True Love, avec tous les symptômes, réels pour moi, de la paranoïa. Le premier soir où j’ai performé Redcar, j’ai retrouvé les autres, que j’aime profondément, mais avec qui je n’arrivais plus à converser. La conversation s’est faite dans la violence du théâtre. Après le premier soir, je me suis dit : en fait, je n’y arrive plus, je n’arrive plus à parler à personne, c’est trop violent, je vais tout arrêter.

Q : Pourquoi n’arriviez-vous plus à parler ?

Depuis l’album des Anges [la deuxième partie du disque, ndlr] que j’ai reçu aux Etats-Unis, qui a commencé tout le process que je fais de devenir moi, d’être vraiment à l’air libre… j’étais devenu complètement asocial. Je n’arrivais même pas à assurer les interviews, j’annulais. C’est parce que j’étais malade d’attendre autant sur l’album des Anges que j’ai écrit Redcar. Redcar a été écrit a posteriori, seul dans ma cuisine, mixé par Mike. Et en fait, j’ai dû attendre aussi pour sortir Redcar… Ils peuvent le dire à Because, je les appelais en hurlant… Mais au final, tout est parfait parce que j’avais besoin de temps pour en arriver à cet album-là. Qui m’a beaucoup fait reréfléchir à pourquoi je faisais de la musique. Il y a toujours une notion pour moi de divin. Les vraies musiques qui comptent dans ma discographie, Doesn’t Matter, Saint Claude… je les ai reçues.

L'entretien complet, par Marie Klock, est à lire dans Libération ce vendredi.

📷 @mullerjasa

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