vendredi 7 juin 2024

Un abri de déplacés anéanti par une frappe Israélienne

 

Depuis plusieurs jours, les opérations militaires israéliennes gagnaient en intensité dans cette région centrale de Gaza, notamment entre Al-Boureij et Nousseirat, deux camps de réfugiés séparés de quelques kilomètres. L’essentiel des personnes qui se trouvent dans ce secteur sont des déplacés d’autres parties de Gaza visées par des opérations de l’armée israélienne, à la poursuite des membres du Hamas.
Karin Huster, conseillère médicale de Médecins sans frontières (MSF) à Gaza présente dans l’hôpital Al-Aqsa, évoquait déjà, mercredi, sur le réseau X, une « escalade insensée des hostilités » et qualifiait la situation d’« apocalyptique ». L’établissement est un « navire en train de couler », affirmait-elle. Entre mardi et mercredi, avant même le bombardement de l’école de Nousseirat, 70 morts et 300 blessés avaient été amenés à l’hôpital.
Sur X, le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a précisé que la frappe de jeudi n’a été précédée d’aucun « avertissement préalable, ni aux personnes déplacées, ni à l’UNRWA ». Il a rappelé que l’ONU « partage les coordonnées de toutes [ses] infrastructures avec l’armée israélienne et les autres parties au conflit ». « Attaquer, cibler ou utiliser des bâtiments de l’ONU à des fins militaires témoigne d’un mépris flagrant du droit humanitaire international », s’est indigné M. Lazzarini, ajoutant que « plus de 180 structures de l’UNRWA ont été touchées » depuis le début de la guerre à Gaza.

Photos : BASHAR TALEB / AFP

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