Le nombre de personnes déplacées de force dans le monde continue d’augmenter, suivant une tendance à la hausse depuis plus d’une décennie. Selon le rapport annuel du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) rendu public le 13 juin, le monde compte, début 2024, plus de 120 millions de personnes déracinées, qui ont fui la persécution, la violence ou des conflits. Il s’agit là de « niveaux historiques » qui reflètent « la naissance de nouveaux conflits, la mutation de certaines situations existantes, ainsi que l’incapacité à résoudre des crises persistantes », alerte le HCR. Une majorité de ces personnes demeurent dans leur pays, mais le HCR dénombre 43,4 millions de réfugiés.
« Affirmer qu’il s’agit d’une invasion, de personnes mal intentionnées qui viennent voler vos emplois, menacer vos valeurs, votre sécurité, et qu’elles doivent donc partir, que nous devons construire des barrières ne résout pas le problème », a dénoncé le chef du HCR, Filippo Grandi, dans un entretien à l’AFP.
Alors que les élections européennes marquent la montée des formations politiques d’extrême droite, hostiles à l’immigration, M. Grandi estime que ces mesures ne font qu’aggraver la situation car elle favorise l’immigration irrégulière, plus « difficile à gérer ».
Photo : Des enfants devant une tente-école du camp de déplacés de Torodi, à Dori, dans le nord-est du Burkina Faso, le 29 mai 2024. FANNY NOARO-KABRÉ / AFP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
samedi 15 juin 2024
Le nombre de déplacements forcés dans le monde atteint des "niveaux historiques"
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