"J'ai l'intention de gouverner ce pays": en quelques mots, Jean-Luc Mélenchon a ravivé ce week-end l'hypothèse de son entrée à Matignon et suscité une nouvelle levée de boucliers au Nouveau Front populaire, de Fabien Roussel à François Hollande en passant par Marine Tondelier.
"Je ne m'élimine pas et je ne m'impose pas. Je pense que c'est une formule qui est assez respectueuse du collectif", avait ajouté samedi sur France 5 le chef de file insoumis, soutenu par ses proches mais considéré comme un repoussoir aux législatives par une partie de la gauche depuis le 7 octobre, voire brandi comme un épouvantail dans le camp présidentiel et à l'extrême droite.
A une semaine pile du premier tour (30 juin) le serpent de mer du candidat de gauche pour Matignon en cas de victoire aux législatives n'avait pas besoin de plus que cela pour se remettre à bouger.
"Ce qui me remonte, moi, du terrain, un peu partout, et notamment chez les électeurs de gauche, c'est que, aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon n'est pas la solution", a estimé sur BFMTV l'ancien Premier ministre Lionel Jospin, vingt ans après avoir tenu plusieurs conseils des ministres avec M. Mélenchon, alors ministre délégué à l'Enseignement professionnel.
L'ancien président de la République socialiste François Hollande a lui exhorté dimanche Jean-Luc Mélenchon à "se taire", pour atténuer le "rejet" qu'il susciterait dans l'opinion, et ainsi "rendre service au Nouveau Front populaire.
Une sortie qui n'a pas manqué de lui attirer les foudres des soutiens de Jean-Luc Mélenchon.
"Ceux qui préfèrent perdre de l'énergie à cotiser aux campagnes anti-Mélenchon plutôt qu'à faire gagner le Nouveau Front Populaire ne sont pas à la hauteur de la situation", a rétorqué dans un message sur X le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard.
Depuis une scène de meeting à Montpellier, le patron des Insoumis a répliqué lui-même: "je ne renoncerai jamais à l'honneur d'être une cible", a lancé le tribun, paraphrasant Cyrano de Bergerac #AFP
📷 @sylvain_thomas_photographe
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 24 juin 2024
Jean Luc Mélenchon ne s'exclu pas premier ministre
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