jeudi 27 juin 2024

"Nahel venait d'avoir 17 ans il avait le temps de préparer ses rêves"

 

Rencontre avec Mounia Merzouk, un an après la mort de son fils Nahel. Du 27 juin 2023, elle se souvient de l’appel d’une amie qui lui dit que son fils a eu un «accident» sans plus de détail, de son arrivée en trombe sur les lieux, et de son immense douleur. Ce jour-là, à 8 heures 19, son fils de 17 ans, Nahel, est tué par le tir d’un policier à Nanterre. Plusieurs jours de révoltes suivront.
Depuis plusieurs semaines, Mounia Merzouk prépare une marche pour la mémoire de son fils. Elle aura lieu le samedi 29 juin, à la veille du premier tour des élections législatives anticipées. Celle organisée un an plus tôt, deux jours après la mort de son fils, avait déclenché un harcèlement orchestré par l’extrême droite. Son adresse avait fuité, son attitude était jugée déplacée par certains. «Ils voulaient que je m’ouvre les veines, que je me jette par la fenêtre ? Aujourd’hui, j’évite de regarder les messages sur Internet. Ces gens n’ont pas de cœur. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent sur moi, j’ai pas de comptes à leur rendre.»

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✍️ Ismaël Halissat
📸 @___laurastevens___ /Modds pour Libération

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