Le président de LR, qui propose une alliance avec une formation d’extrême droite, concrétise la dérive de son camp et trahit l’héritage gaulliste qu’il prétend porter.
Un séisme à l’échelle de la droite dite «républicaine», celle de Jacques Chirac, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou François Fillon. Et en même temps une forme de logique au regard de la dérive continue d’Eric Ciotti. Depuis un moment déjà, sur bien des sujets et en premier lieu sur les thématiques régaliennes, il était devenu quasiment impossible de distinguer la voix identitaire et illibérale du président de LR, raccord avec ses adhérents extrémisés, de celle des responsables du Rassemblement national. On se souvient que, dans l’hypothèse fort théorique d’un deuxième tour entre Emmanuel Macron et Eric Zemmour lors de la dernière présidentielle, le Niçois avait dit qu’il choisirait le deuxième, multicondamné pour incitation à la haine raciale.
✍️ Jonathan Bouchet-Petersen
➡️ Le billet complet est à lire sur le site et l'appli de Libération
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mardi 11 juin 2024
Eric Ciotti restera comme une tache dans l'histoire de la droite
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