Thierry Breton est en campagne, avec le fol espoir de conquérir la présidence de la Commission européenne. Ses chances sont infimes, au vu des sondages annonçant un score médiocre de Renew, la victoire du PPE, une poussée de l’extrême droite. «On ne sait jamais, fantasme son entourage. Breton est l’homme des crises.» Il a bien débarqué sur le gril à Bruxelles, en octobre 2019, sollicité au pied levé par Macron pour remplacer Sylvie Goulard, rejetée par les députés européens en raison de ses liens avec un think tank américain, à la fureur de l’Elysée. L’enjeu était capital pour la France qui avait négocié un poste au portefeuille XXL : le marché intérieur, l’industrie de l’espace, la défense. Choix risqué, inédit, de le confier à un patron du CAC 40, Breton, le magicien d’Atos disait-on alors. Il s’est vite imposé, à la tête d’une administration de 1 000 fonctionnaires, médiatique, suractif, porté par les vents houleux de l’histoire, le Brexit, l’isolationnisme trumpiste, le Covid, la guerre en Ukraine… «Breton est arrivé au moment où tout a concouru à une demande d’Europe plus forte», observe Jean-Claude Juncker, l’ancien président de la Commission européenne.
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📷 Edouard Caupeil / Pasco pour Libération
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 8 avril 2024
Thierry Breton un commissaire mystère
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