Il était, par cette récompense suprême lui assurant une notoriété internationale, la figure la plus exposée d’un groupe constitué dès les rangs de l’école de cinéma avec notamment Dominik Moll, Gilles Marchand, Robin Campillo, Vincent Dietschy… «Nous sommes toujours là pour juger le travail des autres lors des étapes cruciales, les lectures de scénario ou les projections de montage. Leur avis est encore celui qui m’intéresse le plus. Nous avons appris à nous décoder. Nous ne sommes pas en rivalité, et ne cherchons pas à nous faire plaisir», expliquait-il encore quand, au côté de la productrice Marie-Ange Lucciani (Anatomie d’une chute), s’est élaboré un nouveau projet de film (casting et repérages en cours entre les chimios). La maladie a gagné sur le désir de film, alors même qu’à chaque final cut il disait ne pas savoir si ce n’était pas le dernier.
Depuis ses tout débuts, Libération a suivi sa carrière et aimé cet état d’esprit : en 1995, à propos du court métrage Tous à la manif, découvert à Clermont-Ferrand, le critique maison Gérard Lefort écrivait déjà : «C’est un film où il n’y a rien, même l’impromptu qui n’ait été regardé de très près, c’est-à-dire désiré.»
Photo : Laurent Cantet en 2012 pour Libération
📸 Edouard Caupeil
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 25 avril 2024
Palme d’or 2008 Laurent Cantet est mort ce jeudi à l’âge de 63 ans
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