Sabine Azéma vient de retrouver son « mari de cinéma », André Dussollier, dans N’avoue jamais, une comédie d’Ivan Calbérac, en salle le 24 avril. Récompensée par deux Césars de la meilleure actrice, l’ancienne compagne d’Alain Resnais, qui lui a offert de très beaux rôles (Mélo [1986], Smoking/No Smoking [1993], On connaît la chanson [1997]), n’a jamais cessé de tourner. Agée de 74 ans, toujours pétillante, elle travaille à l’écriture d’une bande dessinée et va prochainement jouer dans un film italien.
Je ne serais pas arrivée là si…
… Si je n’avais pas autant aimé le jeu. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours joué. Enfant, j’inventais des histoires, j’en écrivais, je distribuais les rôles à mes camarades d’école ou, à la maison, à mes deux petites sœurs. Je construisais des décors avec ce qui me tombait sous la main, je prenais des bouts de tissu pour en faire des costumes. Je passais ma vie à monter des spectacles. Je faisais payer le public, c’est-à-dire ma famille. Je me suis toujours sentie comme un mouton échappé du troupeau et en même temps j’aime rassembler. J’ai toujours voulu mettre la vie en scène, je la trouve plus intéressante comme ça. Le jeu, ce n’est pas forcément être acteur, c’est une façon d’être au monde, de vouloir provoquer de la surprise chez l’autre. Ça peut être, par exemple, se cacher derrière un arbre pour surprendre quelqu’un et le faire tressaillir.
Photo : Sabine Azéma, en 2023. Laura Stevens / Modds
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 29 avril 2024
Sabine Azéma
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