Dix ans après son livre «En finir avec Eddy Bellegueule», l’écrivain de 31 ans revient pour @liberationfr sur l’émergence d’une littérature sur la question des transfuges de classe qui montre l’aspect profondément intime de la violence des classes sociales. Et sur les débats autour du terme «transfuge», qui déchaîne des critiques à droite comme à gauche
«Dans le couloir, ils m’ont demandé qui j’étais, si c’était bien moi “Bellegueule”, celui dont tout le monde parlait. Ils m’ont posé cette question que je me suis répétée ensuite, inlassablement, des mois, des années: “C’est toi le pédé ?”» Il y a dix ans, En finir avec Eddy Bellegueule (Seuil) lançait la carrière littéraire d’Edouard Louis avec cette scène de tabassage par des camarades de collège. Présenté comme un roman, le livre racontait «l’échec et la fuite» d’un adolescent efféminé de son village du nord de la France, accablé par la violence homophobe, sa famille se révélant incapable de le protéger. Une histoire largement partagée, qui explique sans doute le succès du livre en France (500 000 exemplaires vendus) et à l’international (traduit en 33 langues).
L'entretien complet est disponible sur Liberation.fr
📸 @dorianprost / Libération
✍️ Adrien Naselli
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 18 avril 2024
Entretien avec Edouard Louis
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