The Tortured Poets Department» de Taylor Swift. Habile dans son écriture façon journal intime au second degré mais musicalement plus insipide que jamais, le nouvel album de la star américaine interroge plus que jamais quant à son succès démentiel.
Première observation, Taylor Swift est décidément une songwriteuse ingénieuse, qui manie les mythes, les attentes et les niveaux de lecture avec une habileté qu’aucun contempteur de la fadeur de ses mélodies ne saurait lui nier. Deuxième observation, elle se fout un peu de notre gueule en moquant le post-romantisme généralisé de notre culture, et notre sale manie à confondre le «je» des chansons avec celles et ceux qui les chantent. Car qu’est-ce que The Tortured Poets Department, et a fortiori sa version augmentée (The Anthology) sinon un jeu de piste dont le seul et unique sujet serait sa vie privée ? Swift a habitué ses swifties à se raconter au fur et à mesure, doutes, ires et amours, depuis Speak Now (2010) mais jamais à ce niveau de crudité et d’enchevêtrement, chaque chanson blindée d’énigmes pour addicts à TMZ et tissées d’intertextes super sophistiqués avec ses chansons du passé.
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✍️ Olivier Lamm
📸 Ashok Kumar/TAS24 / Getty Images
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 22 avril 2024
"The tortured poets department" fadeur de vérité
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