Il y a les humiliations, l’étalage de mépris pour les habitants de Gaza. Comme ces soldats qui s’amusent à faire du vélo dans les ruines d’un quartier pulvérisé par les bombardements, celui-là, qui s’esclaffe en tapant sur le clavier d’un ordinateur sans âge dans une école ravagée, ou bien ces autres militaires installés au domicile d’un particulier, qui singent un rendez-vous galant avec une Palestinienne incarnée par une poupée.
Il y a aussi les mises en scène de victoire, bravaches, montrant les immenses destructions causées aux infrastructures civiles, comme celle où des fantassins arborent un drapeau israélien sur le toit d’un immeuble, filmés en zoom arrière, dévoilant un océan de ruines pâles et fumantes. Il y a enfin les moments de pur vandalisme, comme ces troupes qui se plaisent à saccager et à dynamiter une mosquée vide, ne présentant aucun danger. Ou bien ce soldat passant derrière le comptoir d’une échoppe pour casser les rares marchandises qui y restent.
Toutes ces vidéos ont été postées sur des réseaux sociaux – avec une préférence pour TikTok, qui censure moins les images que Facebook, X ou Instagram – par les forces israéliennes déployées dans la bande de Gaza. Ce flot incessant d’images témoigne du sentiment d’impunité qui anime les soldats en opération dans Gaza et d’une forme de déshumanisation de la population palestinienne.
Photo : @GudsNen / @ytirawi / @MUHAMMADSHEHAD2 sur X
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 29 février 2024
Des soldats Israéliens mettent en scène leurs exactions sur les réseaux sociaux
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