Etudiante en mathématiques, la Nordiste de 20 ans couronnée en décembre lors de la grand-messe d’Endemol, doit composer avec le harcèlement, certains la jugeant trop «androgyne». Un rêve de petite fille, avec une ombre au tableau : au milieu de ce déluge d’amour, un torrent de boue. Les miss ont une cible sur le front, leur surexposition leur vaut d’encaisser chaque année une kyrielle de commentaires malveillants. Le déferlement de haine envers Eve Gilles a pris des proportions inédites. La vingtenaire met un mot dessus : bodyshaming. Sa coupe courte et son allure androgyne, qui lui donnent des airs de Linda Evangelista, ne correspondent pas à l’idée que ses détracteurs se font d’une miss. Elle est la première candidate en un quart de siècle à ne pas arborer une chevelure de sirène. Elle hausse les épaules, ce n’est «pas une révolution». La Nordiste raconte s’être présentée au concours sans vraiment «tilter». Elle ne s’attendait pas à une telle violence. «J’ai été bien accompagnée, mais j’imagine la douleur pour quelqu’un qui ne sait pas à qui parler», glisse-t-elle en touillant son café. Avec un franc-parler plutôt rafraîchissant, elle dit «mériter sa place» : «Je n’ai pas mis un couteau sous la gorge de l’huissier de justice pour me faire élire !» Sur scène, devant l’indéboulonnable Jean-Pierre Foucault, la jeune femme avait affirmé : «Personne ne doit vous dicter qui vous êtes.»
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✍️ Juliette Deborde
📸 Lucile Boiron
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
vendredi 23 février 2024
Le portrait d'Eve Gilles Miss France 2024
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