«Dark Vador», boules puantes, Bolloré… Le conseiller mémoire du chef de l’Etat, au fort «pouvoir de nuisance» selon ses détracteurs, nourrit la dérive du macronisme vers un conservatisme vieillot. L’ex-journaliste, fasciné par les médias du milliardaire breton, catalyse la colère d’une aile progressiste délaissée, et persuadée d’être victime de ses «intrigues». Plongée au cœur des rancœurs qui ciblent l’Elysée.
👉 Depuis son bureau, un joyeux bazar de piles de livres et de bibelots en tous genres, situé dans l’«aile Madame» de l’Elysée, celle de Brigitte Macron, Bruno Roger-Petit, le conseiller mémoire du président de la République, est particulièrement attentif à la séquence où Laurence Ferrari interroge le chef de l'Etat lors de sa conférence de presse le 16 janvier. Comme il l’est à tout ce qui se dit et s’écrit dans les médias de Vincent Bolloré. Et spécialement sur CNews, perçu par lui comme un thermomètre de l’humeur des Français : après tout, si les audiences explosent, c’est que le pays est à droite. «Devant CNews, il y a 500 000 téléspectateurs le matin et entre 800 000 et 1 million le soir. Pascal Praud dicte les sujets dont on parle à la machine à café», analyse «BRP», par ailleurs proche depuis trente ans de l’animateur qu’il nourrit largement pour ses diverses chroniques et éditos. S’il n’y avait eu cette vexation, il s’imagine donc que la conférence de presse présidentielle aurait été encensée par les médias du groupe. Dommage.
✍️ Charlotte Chaffanjon
📸 Ludovic Marin/AFP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 5 février 2024
Bruno Roger Petit le baron noir de l'Elysée
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