Synthétisant vingt années d’évolution de la population, deux cartes et une étude, parues mercredi 31 janvier dans le bulletin Population & Sociétés, de l’Institut national d’études démographiques (INED) illustrent de manière frappante la baisse de la fécondité enregistrée un peu partout dans le monde depuis l’an 2000.
Au lieu de considérer les données de fécondité par pays qui, selon les auteurs, peuvent masquer des différences infranationales et ne permettent pas de savoir combien de personnes sont concernées dans chaque pays, ils ont découpé le monde en 235 zones d’environ 33 millions d’habitants chacune. Ces zones, plus ou moins grandes en fonction de la densité de population, sont signalées par un cercle, et la proximité relative de ces cercles permet de localiser en un coup d’œil les habitants de la Terre en s’affranchissant des frontières nationales.
De la sorte, la péninsule Ibérique n’est pas divisée entre l’Espagne et le Portugal, mais entre un Nord et un Sud qui comptent à peu près le même nombre d’habitants. En Amérique du Nord, pour atteindre 33 millions de personnes dans une zone très peu dense, il a fallu associer une partie du Canada avec quelques régions des Etats-Unis. Les géographes Christian Vandermotten et Christian Dessouroux, de l’université libre de Bruxelles, estiment être ainsi parvenus à une représentation plus explicite de la répartition de la population dans le monde.
Photo : A l’hôpital de Nantes, le 8 juillet 2018. LOIC VENANCE / AFP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 1 février 2024
Une baisse "spectaculaire" de la fécondité dans le monde en vingt ans
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