Le député Renaissance, président de la commission d’enquête sur le renouvellement des fréquences TNT, s’est attiré de nombreuses critiques, y compris dans son camp, après son passage dans «TPMP». Le jeune trentenaire précoce en politique avait notamment été attaché parlementaire de l’eurodéputé Jérôme Lavrilleux, l’un des protagonistes de l’affaire Bygmalion. Plutôt discret jusque-là dans l’hémicycle, bon connaisseur des dossiers médias – il était coauteur en juin d’un rapport préconisant la création d’un holding chapeautant l’audiovisuel public –, le député, membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée (qui s’occupe aussi du secteur des médias), avait été choisi à l’automne 2023 par la majorité présidentielle pour présider la commission d’enquête sur le renouvellement des fréquences TNT, demandée par l’opposition insoumise. Durant les auditions des différents acteurs de l’audiovisuel, entre décembre et mars, le trentenaire aux lunettes rondes, style premier de la classe, avait ensuite voulu adopter une posture de président au-dessus des débats, arbitre des élégances recadrant régulièrement un rapporteur insoumis, Aurélien Saintoul, jugé parfois trop offensif. Mercredi, celui-ci a demandé la démission du président de la commission dans un communiqué : «M. Bataillon a manifestement voulu préempter le travail du rapporteur et instiller le doute sur la qualité du rapport à écrire. Il a donc doublement agi contre sa mission et doit en tirer toutes les conséquences, le cas échéant en démissionnant.»
✍️ Adrien Franque
📸 Denis Allard
👉 L'article complet est à retrouver sur le site et l'application de Libération
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage