Le député de Paris, qui était ciblé par la plainte d’une ex-compagne, a annoncé mardi quitter son parti, les Ecologistes, et son groupe parlementaire. La démission de l’ex-secrétaire national du parti intervient dans la foulée du lancement d’un appel à témoignages interne lancé chez les Ecologistes. Dans un mail interne que Libé a pu consulter, l’actuelle secrétaire nationale des Verts Marine Tondelier explique à ses militants qu’«au vu des éléments qui nous sont parvenus depuis [le 7 mars et la suspension à titre conservatoire de Bayou du parti], le bureau exécutif a décidé ce week-end de mandater un cabinet spécialiste des violences sexistes et sexuelles, doté de compétences juridiques, qui a pour mission de réaliser une enquête et d’établir un rapport.» Cela, dans l’idée «d’objectiver les choses et de permettre aux personnes qui n’auraient pas parlé jusqu’à présent», en vue d’un conseil politique régional francilien prévu le 27 avril. La seule instance pouvant décider de sanctions envers un élu selon les statuts écolos.
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✍️ Sacha Nelken
📸 Albert Facelly/Libération
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