La jeunesse étudiante, à l’instar du reste de la population, demeure clivée sur les questions d’écologie : c’est le constat dressé par la Consultation nationale étudiante (CNE), étude quantitative menée tous les trois ans, à laquelle plus de 14 000 étudiants ont donné suite entre janvier et mars. Près de 8 000 réponses complètes ont été analysées par le Réseau associatif étudiant pour une société écologique et solidaire (Reses), qui en a publié une synthèse jeudi 21 septembre intitulée « Ecologie, solidarités : l’enseignement supérieur face aux attentes étudiantes ».L’étude comporte un biais, tiennent à prévenir les auteurs : la consultation a touché une part importante d’étudiants des écoles d’ingénieur et des instituts d’études politiques tandis que les étudiants des universités sont sous-représentés, ce qui rend l’échantillon non représentatif de l’ensemble de la population étudiante, même si les données ont été redressées pour correspondre au plus près à la population mère.
« Cela s’explique principalement par le fait que le questionnaire ait été en partie diffusé en démarchant directement les établissements », précise le Reses, l’implication de ces derniers étant variable, certains allant jusqu’à rendre obligatoire le questionnaire, d’autres non. Enfin, socialement, l’échantillon de la CNE 2023 a touché davantage d’étudiants boursiers que leur proportion dans la population globale étudiante (30,1 % contre 24,3 %).
Photo : Des étudiants lors d’une marche des jeunes pour le climat, à Paris, le 8 mars 2019.
ALAIN JOCARD / AFP
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