Le portrait de Kim Higelin : la comédienne et petite-fille du chanteur incarne une Vanessa Springora convaincante dans l’adaptation au cinéma du «Consentement».
Rendez-vous est pris dans un café de la Bastille où elle a travaillé elle-même comme serveuse. Libé s’en veut d’amener le sujet sur la table – car on est autre chose que son ascendance – mais vérification faite, Kim H. est bien la petite-fille de Jacques H., chanteur décédé en 2018. On crobarde un petit arbre généalogique que n’auraient pas renié les cubistes. Le père de Kim est Kên, coach artistique, deuxième fils de Jacques. La jeune femme n’a «pas le sentiment de venir d’une famille d’artistes». Et pourquoi pas ? Certains ressentis ont valeur de fait, et elle grandit plutôt «côté Vindry», nom de sa mère, nutritionniste. Petites classes à Paris, puis divorce parental, et déménagement au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis). Le collège se passe bien les deux premières années, puis… Ici, la voix baisse : «On était quelques-uns à se faire un peu harceler, un peu bousculer.» Retour à Paris à 16 ans, et bac L au lycée Victor-Hugo – le dernier bac «à l’ancienne» avant la réforme.Cette zoomer (génération Z) un peu boomer – elle ne pige rien aux réseaux sociaux et s’est toujours sentie «has been» – a tout fait pour quitter au plus rapide le morne secondaire. Eprise d’indépendance, elle loue à 18 ans un petit studio porte de Vincennes, financé avec deux boulots à la fois – de serveuse donc. Une double licence vite abandonnée, Kim H. éclot à l’Ecole de l’acteur, un rêve de gosse dont la responsable pourrait bien être… la Petite Sirène.
➡️ Lire le portrait en entier sur Liberation.fr
📸 @___laurastevens___
✍️ Clément Bénech
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