En déplacement à Créteil auprès de la communauté juive du Val-de-Marne, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, leur a témoigné de son soutien après les attentats perpétrés par le Hamas contre Israël le 7 octobre. Et il en a profité pour cibler les insoumis : «La haine du juif et la haine du flic se rejoignent. Pas par conviction mais par calcul électoral».
Une sortie qui a suscité l’indignation de la gauche, qui a fustigé une position caricaturale : «Honte d’un gouvernement français qui invente des polémiques intérieures au lieu d’aller au secours des victimes des crimes de guerre à Gaza», a immédiatement réagi Jean-Luc Mélenchon sur Twitter (renommé X).
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a quant à lui réprouvé une «double faute» : «C’est une instrumentalisation odieuse de la lutte nécessaire contre l’antisémitisme», mais aussi «une banalisation de l’antisémitisme qui a conduit à l’extermination de 6 millions de juifs».
A travers ces accusations, Darmanin fait référence aux positions des insoumis sur les violences policières ces dernières semaines, mais surtout à leurs ambiguïtés depuis les attentats sur le sol israélien. Tout en condamnant des «crimes de guerre», plusieurs figures de LFI ont refusé de qualifier le Hamas de groupe terroriste.
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✍ Antoine Portoles
📷 Julien de Rosa / AFP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 18 octobre 2023
La gauche dénonce les propos de Darmanin
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