Ne pas hésiter à qualifier de «terroristes» les attaques barbares qui ont visé le 7 octobre le sud d’Israël n’empêche pas, comme le démontre François Ruffin, d’être sévère avec le pouvoir israélien et d’alerter sur le drame qui a déjà commencé à Gaza.
Il y a quelque chose de sidérant, et pour tout dire de navrant, à voir Jean-Luc Mélenchon et sa garde rapprochée s’enfermer depuis samedi dans une position intenable et politiquement dévastatrice, en refusant de qualifier simplement le Hamas d’organisation terroriste dont le but revendiqué - et réaffirmé ce lundi 9 octobre par son chef depuis le Qatar - est l’extermination des Juifs («on ne veut plus de vous sur cette Terre»).
Dénoncer les «crimes de guerre» du Hamas visant à terroriser la population israélienne, mais sans prononcer spontanément le mot de terrorisme alors que cela en est la définition, est une faute politique lourde. Cela apparaît comme une manière de finasser dans des circonstances qui nécessitent des paroles claires. On peut dire que le Hamas a mené des actions terroristes et en même temps mettre en garde contre la folle vengeance à laquelle se prépare Nétanyahou et qui va faire d’autres milliers de morts innocents à Gaza. Par l’action militaire engagée qui va encore s’intensifier avec la perspective d’une intervention terrestre d’envergure, mais aussi par le siège de l’enclave où plus de 2 millions de Palestiniens, qui sont loin de tous soutenir le Hamas, se retrouvent pris au piège.
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✍️ @jbouchetpetersen
📸 Bruno Amsellem/Libération
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 11 octobre 2023
Les mots justes de Ruffin
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