En publiant, il y a trois ans, “Le Consentement”, récit de sa relation sous emprise avec l’écrivain quinquagénaire Gabriel Matzneff alors qu’elle n’avait que 14 ans, Vanessa Springora souhaitait se délester de ce douloureux passé. Elle n’avait pas anticipé la déferlante médiatique, le succès en librairie, ni le puissant écho de son témoignage dans la société. D’autres qu’elle ont suivi et le consentement est devenu un terme courant. Ce livre a participé à un changement des mentalités, que les gens l’aient lu ou non. Il est aujourd’hui adapté au cinéma par Vanessa Filho, avec Kim Higelin et Jean-Paul Rouve. « À chaque fois, c’est un nouveau regard d’artiste, c’est important de laisser vivre cette histoire, se réjouit l’autrice. Cela me déleste aussi. » Elle s’allège du traumatisme de ses années d’adolescence et des mois de chamboulement qui ont suivi la publication. Car ses années post-Consentement ont été, pour elle, à la fois réjouissantes et éprouvantes.
📷 @anaisbarelli #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ Dominique Perrin
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 2 octobre 2023
Vanessa Springora la vie d'après
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"Dans nos mythologies la plus grande divinité est celle de l'eau"
Christiane Taubira ( @chtaubiraoff ) a fait de la justice, et de la justice sociale tout particulièrement, la pierre angulaire de son combat...
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