« Si vous voulez, je peux vous parrainer ? » Depuis qu’elle a découvert l’échange de logements pendant les vacances, Samia Fekih ne peut plus s’en passer. « Je suis devenue une sorte de gourou du concept », plaisante cette Parisienne, avant d’énumérer les destinations que sa famille a pu découvrir en l’espace d’un an et demi, rien qu’en prêtant leur 70 mètres carrés situé dans le quartier de Ménilmontant : France, Belgique, Pays-Bas et Danemark.
« Sans ce système, partir autant n’aurait pas été possible », assure-t-elle, en précisant que pour un prochain séjour de trois jours à Stockholm avec son mari, elle a d’ailleurs préféré un échange d’appartements à une chambre d’hôtel de 18 mètres carrés à 200 euros la nuit.
A l’instar de cette locataire, les Français sont tentés dans un contexte inflationniste, où le prix des hôtels et des locations flambe, à dépasser les freins psychologiques (nécessité de ranger son appartement, peur des vols ou des dommages…) pour troquer leur résidence pendant leurs congés. « Il s’agit du mode le plus économique pour voyager », vante Charles-Edouard Girard, cofondateur de HomeExchange, qui a vu, sur les neuf derniers mois, le nombre de ses adhérents − 143 000 à ce jour dont 40 000 Français − progresser de 40 %. « On constate un vrai regain », confirme de son côté Kristina Caillaud, représentante en France de l’association Intervac, qui recense environ 10 000 adresses.
Photo : A la sortie de l’aéroport international Austin-Bergstrom, à Austin, au Texas (Etats-Unis), le 26 mai 2023. BRANDON BELL / Getty Images via AFP
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