Omniprésent au théâtre, l’acteur cultive une liberté de parole que tempère à peine la méditation. La dernière scène a beau être déjà écrite, le comédien «agnostique» ne semble vraiment pas près de la tourner : «Le jour où il faudra y aller, j’ai décidé d’être incinéré, dans un cercueil en carton. C’est moins lourd. Longtemps, la seule évocation de la mort me faisait hurler. Or, étrangement, plus on avance, moins cette angoisse me pèse.» Pour autant, nul ne songerait à expédier ad patres François Berléand, septuagénaire toujours dans le coup qui, depuis maintenant un demi-siècle, accumule les projets, cinéma et théâtre mêlés, avec une boulimie telle qu’on a fini par le diagnostiquer insatiable. Simplement, si, à un moment de l’échange, la camarde est venue sur le tapis, c’est juste que l’homme ne s’embarrasse d’aucun tabou, qu’il s’agisse de parler société, politique, sport, pognon, voire surmoi.
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📸 Richard Dumas
✍️ Gilles Renault
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