jeudi 18 janvier 2024

Le portrait de Florence Loiret Caille

 

Mieux identifiée depuis «le Bureau des légendes», l’actrice @florenceloiretcaille est une fantaisiste angoissée qui, cette fois, joue une passeuse de migrants, et s’en félicite.
Elle a dans le regard des emballements de gosse, la gravité d’une mère célibataire. Un caractère entre giboulée de mars et heureuse pluie d’été. Elle fume des blondes, se parfume à l’huile essentielle de bois de santal. A ses doigts qui font à peine le tour de son verre, des bagues à la gemme indonésienne, jade et agate violette, et puis une chevalière bombée esquissant le contour d’un sein. A la lisière de son pull camionneur, une kyrielle de joncs faits de feuilles d’or et de caoutchouc encapsulent ses poignets fins.
De son métier elle dit : «Je ne le considère que quand je joue.» Elle a entamé la construction de son puzzle à l’orée des années 2000 chez Claire Denis, Jérôme Bonnell, Michael Haneke, Xavier Giannoli, les frères Larrieu, Agnès Jaoui, Zabou Breitman, Sólveig Anspach, Laurent Larivière… Une quarantaine de rôles «sans pouvoir toujours déployer mes ailes». En parallèle du cinéma d’auteur, l’intermittente cumule téléfilms et séries, court après les heures. «Les périodes de vaches maigres, ça arrive tout le temps. On ne peut pas jouer que des choses géniales avec des gens formidables. C’est beaucoup plus dur de réussir à rendre vrais des clichés, des histoires et des dialogues bancals. Quand j’y parviens, je me dis que j’ai fait mon boulot.»

Lire le portrait en entier sur Libération.fr


📸 @margueritebornhauser
✍️ Caroline de Bodinat @carolinedebodinat

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