lundi 15 janvier 2024

Au cœur de la péninsule de Noto " c'est comme si nous étions devenu une Ile"

 

Dix jours après le tremblement de terre de magnitude 7,6 dans la péninsule de Noto (département d’Ishikawa, côte ouest du Japon), les secours travaillent toujours à retrouver les derniers disparus – soit 52 à la date du 10 janvier – dans les décombres des maisons effondrées. Pompiers, policiers, militaires et volontaires, ignorant les critiques adressées à un gouvernement jugé lent à réagir, évoluent dans une masse informe de gravats trempés de pluie, couverts de neige et balayés par un vent glacial, sous la menace des répliques – on en compte 1 219 depuis le séisme principal.
Le bilan provisoire est de 206 morts, dont un enfant de 5 ans. La douleur est d’autant plus vive que le séisme, survenu le 1er janvier, a bouleversé le moment le plus précieux des Japonais. Le shogatsu est ce début d’année qui les voit s’accorder une pause, se retrouver en famille en savourant la cuisine osechi, spécialement confectionnée pour le Nouvel An, et prier au temple pour une bonne année. Dans Noto, où près de 40 % des habitants ont plus de 65 ans, ce moment signifiait des retrouvailles avec des enfants et des petits-enfants venus de tout l’Archipel. Ces réjouissances ont viré à la tragédie.
Comme pour apaiser les divinités en ce début d’année du dragon, le Musée du théâtre nô de Kanazawa, au sud de la péninsule, a maintenu, le 7 janvier, la traditionnelle représentation d’Okina, la pièce la plus ancienne et s’apparentant le plus à un rite religieux.


Photo : @noriko.takasugi / JAPANPLATFORM #pourlemonde

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