Des centaines de milliers d'Afghans en situation irrégulière au Pakistan encourent le risque d'être arrêtés et expulsés, à l'expiration aujourd'hui de l'ultimatum fixé par le gouvernement pour qu'ils partent d'eux-mêmes, lequel a provoqué un exode massif.
Le Pakistan a donné jusqu'à aujourd'hui aux sans-papiers afghans vivant sur son sol, dont il estime le nombre à 1,7 million, pour en partir volontairement, sans quoi ils seront expulsés.
Plusieurs milliers de personnes désireuses d'éviter l'expulsion ont rejoint la longue file de véhicules patientant à Torkham, le principal poste-frontière entre les deux pays. Au total, 29.000 migrants ont traversé la frontière hier par les différents points de passage.
Le ministre pakistanais de l'Intérieur, Sarfraz Bugti, a prévenu que les autorités ne feraient "aucune concession" à ceux qui resteront après la date limite.
Les autorités de la province du Khyber Pakhtunkhwa, où vivent la majorité des migrants afghans, doivent lancer une vaste opération pour arrêter les illégaux qui refusent de partir, selon un porte-parole.
Quarante-neuf centres de rétention, capables chacun d'accueillir plusieurs milliers de personnes, doivent ouvrir mercredi dans le pays pour y placer les Afghans en attente de leur expulsion, ont rapporté les médias d'Etat.
📸 Farooq NAEEM
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 1 novembre 2023
Des milliers d'afghans sommés de quitter le Pakistan
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