Trois jeunes Franco-Israéliens font partie du groupe de onze otages relâchés lundi 27 novembre par le Hamas dans le cadre de l’accord entre le mouvement islamiste palestinien et Israël. Le président français, Emmanuel Macron, s’est dit « extrêmement heureux » après l’annonce de la libération d’Erez et Sahar Kalderon, 12 et 16 ans, et d’Eitan Yahalomi, 12 ans. Tous trois avaient été pris en otage le 7 octobre lors de l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël.
La ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, a confié de son côté son « immense soulagement », tout en rappelant que « la priorité numéro un de la France » était « de faire libérer tous [leurs] compatriotes » encore aux mains du mouvement palestinien, mentionnant « cinq Français disparus ».
Les libérations d’otages pourraient se poursuivre puisque le Qatar a annoncé une prolongation de deux jours de la trêve censée prendre fin mardi soir. Une pause confirmée par le Hamas, mais pas par Israël.
Les avocats de la famille Kalderon ont fait part à l’Agence France-Presse (AFP) de leur « immense joie », après avoir appris que les trois adolescents étaient « désormais libres et en territoire israélien », même si celle-ci « [était] incomplète » car Ofer (53 ans), le père d’Erez et Sahar, « à cette heure rest[ait] aux mains du Hamas et que par ailleurs il rest[ait] des otages », a déclaré Me Patrick Klugman. Erez et Sahar sont français par leur mère, Hadas Kalderon, qui a elle-même perdu sa mère, Carmela Dan (80 ans), et sa nièce Noya (13 ans) dans l’attaque.
Photo : Cette image fournie par l’armée israélienne montre le jeune Franco-Israélien Eitan Yahalomi, 12 ans, alors qu’il vient de retrouver sa mère, au poste-frontière de Kerem Shalom (Israël), le 28 novembre 2023.
ISRAEL DEFENSE FORCES / via REUTERS
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