« Ils ne m’ont pas encore tuée, mais parfois, je sens qu’ils en ont envie. » disait Carole Achache de ses enfants... C’est pourtant l’exploit inverse qu’accomplit sa fille, @monaachache , dans “Little Girl Blue”, film miraculeux puisqu’il ressuscite (et pour une fois, le mot ne semble pas galvaudé) cette femme disparue en 2016.
Conçue à partir « de la vie, des écrits et de la voix de Carole Achache », cette œuvre singulière, posée en équilibre entre documentaire et fiction, tient de l’enquête, de la psychanalyse, du théâtre et de l’installation, voire du spiritisme.
Présenté en séance spéciale au dernier Festival de Cannes, le long métrage passionne tant par le fond — il y est question de violences sexuelles se répétant sur trois générations, telle « une malédiction » à briser — que par sa forme hybride et la performance quasi médiumnique d’une star nommée @marioncotillard
C’est elle qui joue ou, plutôt, qui devient Carole devant la caméra de Mona Achache, tandis que cette dernière essaie de « comprendre l’incompréhensible » après le suicide maternel.
✍ Un article signé Marie Sauvion à lire sur Télérama.fr
🍿 “Little Girl Blue” actuellement en salles
📸 @jean_francoisrobert pour Télérama
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