« Condamner les vils attentats d’un groupe terroriste comme le Hamas, et dans le même temps condamner la tuerie aveugle de Palestiniens à Gaza, ce n’est pas une question de partis politiques ou d’idéologie, c’est une question d’humanité. » Devant des milliers de cadres et de militants socialistes, réunis dimanche 26 novembre à Madrid pour célébrer sa récente reconduction à la tête du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez a réaffirmé ses réserves contre les bombardements israéliens sur Gaza, menés en riposte aux attaques du Hamas du 7 octobre.
Dans une Union européenne prudente, traversée par des positions divergentes, le dirigeant socialiste, qui gouverne en coalition avec la gauche radicale Sumar, s’affirme comme l’un des plus critiques envers la stratégie militaire d’Israël à Gaza, qu’il juge « disproportionnée ». Une position qui a provoqué un début de crise diplomatique avec l’Etat hébreu.
M. Sanchez s’est en outre engagé à porter la cause palestinienne à Bruxelles. « Mon premier engagement de la législature est que le nouveau gouvernement va travailler en Europe et bien sûr en Espagne pour reconnaître l’Etat palestinien », a-t-il prévenu le 15 novembre, lors du discours au Parlement précédant son vote d’investiture. Une semaine plus tard, les 23 et 24 novembre, il était en visite officielle au Proche-Orient en compagnie du premier ministre de Belgique, le libéral Alexander De Croo, qui lui succédera en janvier à la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.
Photo : Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le dirigeant espagnol, Pedro Sanchez, à côté du premier ministre belge, Alexander De Croo, lors de leur rencontre à Jérusalem, le 23 novembre 2023.
BORJA PUIG DE LA BELLACASA/AFP
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