Sa gouaille autant que sa dentition anarchique et ses excès ont bâti dans les années 1980 la légende de ce punk romantique et de son groupe, The Pogues, dont le plus grand succès reste “Dirty Old Town”, à l’ivresse contagieuse.
Shane MacGowan vivait à Dublin avec son épouse, l’écrivaine et journaliste Victoria Mary Clarke, qui déplorait la dégradation de sa santé depuis qu’une fracture du bassin, en 2015, le cloua dans un fauteuil roulant, tandis qu’il payait l’addition de ses addictions sous la forme de séjours hospitaliers.
Dans une interview de 2021 au New York Times, alors que Shane venait de sortir un livre de ses dessins et textes inédits, elle racontait au sujet de ses excès :
💬 « Je crois qu’il pensait simplement être indestructible. » Puis ajoutait : « C’est la première fois qu’il doit affronter la possibilité qu’il n’est pas surhumain. »
Elle avait 20 ans en 1986 et venait de le rencontrer quand quelqu’un lui a glissé : « Tu te rends compte qu’il ne lui reste que six mois à vivre ? »
Shane MacGowan a longtemps déjoué ce pronostic, et beaucoup d’autres après lui. Mais il était toujours trop jeune pour mourir.
Notre hommage est à lire sur Télérama.fr en cliquant sur le lien dans la bio.
📸 Steve Pyke/Getty Images
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 30 novembre 2023
Shane MacGowan est mort
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Manu Payet au théâtre de la Madeleine avec Emmanuel 2
« Au fond, je suis fait pour raconter des histoires. » Alors il raconte, @manupayet Avec précision et générosité. Son enfance à La Réunio...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage