Une trêve de quatre jours entre le Hamas et Israël devant permettre la libération d’otages retenus dans la bande de Gaza en échange de prisonniers palestiniens est entrée en vigueur officiellement ce vendredi à 6 heures.
Environ une heure et demie après le début du cessez-le-feu, des camions d’aide humanitaire sont entrés sur le territoire pour porter assistance à la population gazaouie.
De nombreux habitants essayent de regagner leurs foyers, dans le nord de la bande de Gaza, depuis le début du cessez-le-feu. Et ce, malgré les avertissements de l’armée israélienne, qui interdit aux Palestiniens de quitter la zone humanitaire au sud de Gaza. Comme le rappelle Tsahal, le nord de la bande de Gaza est toujours dangereux, car cette trêve humanitaire est «temporaire» et la «guerre n’est pas encore finie». Mais beaucoup de Palestiniens souhaitent profiter de ce répit pour récupérer certains de leurs biens, vérifier si leur maison est toujours debout, ou encore pouvoir enterrer leurs morts.
Selon le média israélien Haaretz, 15 Palestiniens qui tentaient de passer du sud de la bande de Gaza au nord ont été blessés par des tirs des Forces de défense israéliennes et évacués vers un hôpital de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.
D’après l’accord conclu sous l’égide de Doha, «le premier groupe de civils otages sera libéré aux alentours de 16 heures (15 heures heure de Paris)», a déclaré jeudi le ministère qatari des Affaires étrangères. Selon lui, 13 femmes et enfants seront libérés côté israélien, tandis que le nombre de prisonniers palestiniens qui seront relâchés n’a pas été précisé.
👉 Suivez notre direct dans l'appli Libé
📷Mahmud Hams / @afpphoto
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage