Le prix Goncourt 2023 récompense Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andrea (L’Iconoclaste, 592 p., 22,50 euros, numérique 16 euros), déjà distingué par le prix du roman Fnac : une fresque métaphysique autour de la sculpture, une méditation sur la présence et l’absence. Etaient également en lice Triste tigre, de Neige Sinno (P.O.L), Humus, de Gaspard Kœnig (L’Observatoire), et Sarah, Susanne et l’écrivain, d’Eric Reinhardt (Gallimard). Le roman succède à Vivre vite, de Brigitte Giraud (Flammarion), dont le couronnement dans une ambiance tendue, en 2022, avait été un catalyseur des dissensions internes au jury du Goncourt.
Annoncé juste après, et au même endroit, le restaurant parisien Drouant (2e arrondissement), le prix Renaudot a été attribué à Ann Scott pour Les Insolents (Calmann-Lévy).
Le Goncourt vient couronner l’œuvre littéraire de Jean-Baptiste Andrea, né en 1971, par ailleurs réalisateur et scénariste. Il est l’auteur, avant Veiller sur elle, de trois romans publiés à L’Iconoclaste, salués par de nombreux prix. Des épopées intimes, qui se singularisent par leur lyrisme rocambolesque et des héros en déshérence dont l’enfance brisée, narrée avec un réalisme à la Jules Vallès ou Jules Renard, se réinvente en errance, en création artistique ou en aventure extrême, seule véritable appartenance.
Photo : Jean-Baptiste Andrea au restaurant parisien Le Drouant où est remis le prix Goncourt, mardi 7 novembre. Thibault Camus / AP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mardi 7 novembre 2023
Le Goncourt pour Jean Baptiste Andrea
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