La députée LFI se défend de tout antisémitisme sans renier ses propos qui ont fait polémique sur le conflit Hamas-Israël.
Elle s’est fait connaître par cette voix haut perchée qui semble prête à craquer. Pendant la réforme des retraites, le Parlement la découvre ainsi criant d’une voix chevrotante : «Etes-vous des monstres ? !» Depuis, à chaque fois qu’elle s’approche du micro, des huées résonnent dans l’hémicycle. Mais cette joute sonore et politique a atteint un nouveau seuil après le 7 octobre. «La haine attire la haine» a réagi l’élue de 35 ans le jour de l’attaque du Hamas. Elle est ainsi devenue l’un des symboles des errements du mouvement insoumis, incapable de condamner clairement une attaque terroriste et accusé d’attiser l’antisémitisme. Une vidéo, surtout, a marqué : on y voit Ersilia Soudais rire alors qu’elle raconte que le massacre a entravé l’organisation de son projet de ciné-débat sur Gaza. «Monstrueux», a-t-on condamné de toutes parts. Mais Ersilia Soudais est plus banale qu’une incarnation du mal. Une députée timide, qui regarde ses pieds pendant qu’elle parle et se laisse vite submerger quand elle évoque le conflit, les larmes aux yeux sur un visage rougi.
👉 Lire le portrait en intégralité sur l'appli Libé
✍️ Charlotte Belaïch
📸 Denis Allard
Elle s’est fait connaître par cette voix haut perchée qui semble prête à craquer. Pendant la réforme des retraites, le Parlement la découvre ainsi criant d’une voix chevrotante : «Etes-vous des monstres ? !» Depuis, à chaque fois qu’elle s’approche du micro, des huées résonnent dans l’hémicycle. Mais cette joute sonore et politique a atteint un nouveau seuil après le 7 octobre. «La haine attire la haine» a réagi l’élue de 35 ans le jour de l’attaque du Hamas. Elle est ainsi devenue l’un des symboles des errements du mouvement insoumis, incapable de condamner clairement une attaque terroriste et accusé d’attiser l’antisémitisme. Une vidéo, surtout, a marqué : on y voit Ersilia Soudais rire alors qu’elle raconte que le massacre a entravé l’organisation de son projet de ciné-débat sur Gaza. «Monstrueux», a-t-on condamné de toutes parts. Mais Ersilia Soudais est plus banale qu’une incarnation du mal. Une députée timide, qui regarde ses pieds pendant qu’elle parle et se laisse vite submerger quand elle évoque le conflit, les larmes aux yeux sur un visage rougi.
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