Depuis 2021, des réfugiés tentent de passer en #Europe via l’immense forêt de Bialowieza, entre la #Pologne et la #Biélorussie. Une traversée d’autant plus dangereuse qu’un mur a été érigé à la frontière.
« Quand le régime biélorusse a transporté des migrants par centaines à la frontière polonaise, j’ai décidé d’aller là-bas, aider les gens et documenter les atteintes aux #droitsdelhomme. »
💬 Alexandra Chrzanowska
Deux ans qu’elle consacre ses jours et (souvent) ses nuits à sillonner la dernière #forêt primaire d’Europe, périlleuse, entre marécages et troncs en décomposition, où certains réfugiés demandent, quand ils entendent bramer les cerfs, s’il faut se protéger des lions…
Depuis son inauguration en 2022 par le gouvernement polonais, le mur s’est armé de centaines de caméras et détecteurs de mouvements. Il s’est aussi doublé de barbelés, sans oublier, côté biélorusse, la « Sistema », « une clôture et une bande de no man’s land labouré », longues de 365 kilomètres, datant de l’époque soviétique.
« Une route ouverte ne se referme jamais. [...] Les gens se blessent — foulures, fractures… C’est un outil de torture supplémentaire sur leur route. » Trente mille personnes auraient traversé la #frontière cette année.
Retrouvez l’article de Weronika Zarachowicz en intégralité sur Télérama.fr
📷 @andreamantovaniphotography / Andrea Olga Mantovani
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