A compter du 1er novembre, le montant de la consultation de base chez le généraliste va augmenter, passant de 25 euros à 26,50 euros. Dans les cabinets de spécialistes, cette revalorisation de 1,50 euro portera le tarif à 31,50 euros, pour la consultation coordonnée – lorsqu’un médecin traitant adresse un patient à un spécialiste – et celle de suivi. Ce changement devrait avoir un impact limité pour les patients : s’ils se verront bien facturer ces hausses qui toucheront un certain nombre d’actes, le reste à charge, après les remboursements de l’Assurance-maladie et de la complémentaire santé, demeurera inchangé.
Ces nouveaux tarifs sont issus du règlement arbitral pris au printemps par l’Etat, après l’échec des négociations conventionnelles entre l’Assurance-maladie et les syndicats de médecins libéraux. Ils ne constituent qu’une « étape », a d’ores et déjà promis le directeur de l’Assurance-maladie, Thomas Fatôme, alors que les syndicats de médecins appelaient, au minimum, à une augmentation sans condition à 30 euros pour la consultation chez le généraliste. L’engagement est le même du côté du ministre de la santé, Aurélien Rousseau, qui a donné le coup d’envoi de nouvelles discussions conventionnelles, mardi 17 octobre, en envoyant aux acteurs sa lettre de cadrage. La négociation doit débuter officiellement à la mi-novembre, selon l’Assurance-maladie.
Saluant cette reprise, les médecins libéraux, dont douze syndicats et organisations professionnelles avaient appelé à la grève, le 13 octobre, ont « suspendu » leur mouvement après quelques jours seulement. Mais le passage à 26,50 euros au 1er novembre constitue toujours une date sensible, cette somme de 1,50 euro restant vécue comme une « humiliation », souligne-t-on dans les rangs syndicaux.
Photo : Le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, à l’Elysée, le 18 octobre 2023.
SARAH MEYSSONNIER / REUTERS
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