Le 12 août, à 13 h 30, les soignants des urgences de Carpentras (Vaucluse) ont posé des barrières à l’entrée et fermé les portes. Depuis, chaque jour, passé l’heure du déjeuner, le service arrête de prendre en charge les patients qui ne requièrent pas véritablement d’aller aux urgences. Autrement dit, la « bobologie », comme la dénomment les médecins. Vendredi 30 août, face au mécontentement des patients, les barrières physiques ont sauté. Mais le protocole décidé durant l’été demeure. L’heure, c’est l’heure, et l’après-midi et la nuit, seuls passent les cas jugés impératifs.
Il fallait trouver le moyen de faire redescendre un peu la pression, alors que les urgences de Carpentras souffrent de pénurie médicale, avec cinq « équivalents temps plein » d’urgentistes, quand dix à douze seraient nécessaires. Désormais, l’entrée est donc « régulée », comme dans de nombreux services du pays qui ont mis en place ce système, non sans provoquer des réactions sévères chez les patients, qui ont d’abord retenu derrière ce mot l’idée de fermeture.
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Article : Camille Stromboni
Photo : @lewisjoly #pourlemonde
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