La mort dans l’âme, sur le point d’être emprisonné, le cinéaste @mohammad_rasoulof_official s’est résolu à fuir l’Iran en mai dernier.
À l’heure de la sortie en salle des “Graines du figuier sauvage”, primé à Cannes, il revient sur un tournage hors norme.
Un film de près de trois heures racontant l’entrée par effraction du mouvement Femme, vie, liberté dans la famille d’un juge d’instruction dévoué au régime des mollahs.
Une déclaration de guerre à la République islamique, d’autant que les actrices sont filmées tête nue dans les scènes d’intérieur.
Mohammad Rasoulof, privé de passeport depuis 2017, condamné à une peine de prison en 2010, puis en 2019 pour « propagande contre le régime », voulait poursuivre son œuvre.
💬 « À ma sortie de prison, j’ai voulu comprendre, aller à la rencontre de
ces jeunes gens courageux, notamment les filles, qui m’ont tant impressionné. »
Alors il a fui, à pied, à travers les montagnes frontalières.
Il vit désormais en Allemagne, où sa fille étudie la médecine.
Rencontre.
✍ Mathilde Blottière
📸 @yannrabanier pour Télérama
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 18 septembre 2024
Rencontre avec Mohammad Rasoulof
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