Face à un environnement communautaire parfois discriminatoire qui loue une «virilité exacerbée», des influenceurs noirs francophones et gender fluide s’imposent et s’émancipent via les réseaux sociaux et une créativité débridée.
Extrait de l'article de Katia Dansoko Touré :
Pour l’humoriste et militant queer de 25 ans Noam Sinseau, les réseaux sociaux permettent aux personnes queers et noires, qui manquent de présence dans les médias traditionnels (quoique Vincent McDoom ou Magloire ont un temps marqué les esprits à la télévision), de leur donner de la visibilité. Au même titre que le mouvement Black Lives Matter ou Me Too.
Ce natif de la Martinique, qui présente son one-man-show Makoumè Superstars à Paris, se sert de son compte Instagram (plus de 23 000 followers), pour faire sa promo, mais aussi militer contre toutes les oppressions : «Quand on est queer et noir, on se retrouve dans un entre-deux. En Martinique, j’étais simplement queer. A mon arrivée à Paris, à 18 ans, j’ai découvert que j’étais noir. J’ai dû apprendre à ouvrir les portes et tirer les chaises pour pouvoir m’asseoir où je le voulais.»
L'article complet est à lire sur le site de Libération
📷 @emmaburlet
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