Les pompiers brésiliens ont combattu lundi les flammes à travers une réserve naturelle dans le quartier de la capitale de Brasilia, où une zone de la taille de 3 000 terrains de football a déjà été détruite.
Le président Luiz Inacio Lula da Silva a convoqué une réunion d'urgence de son cabinet car la pire sécheresse du Brésil en sept décennies a alimenté les incendies dans la forêt amazonienne et les zones humides du Pantanal, étouffant les grandes villes dont Rio de Janeiro avec de la fumée.
La capitale Brasilia a été la dernière touchée, luttant contre son pire incendie de l'année alors que les habitants utilisaient des seaux d'eau pour amortir leurs maisons menacées.
Les autorités ont averti que les choses risquaient d'empirer dans des conditions ultra-sèches après 140 jours sans pluie à Brasilia.
Le nombre d'incendies au Brésil jusqu'à présent ce mois (57,312) a déjà dépassé le total de septembre 2023 dans son intégralité, selon les données satellites de l'institut de recherche de l'INPE.
Plusieurs barrages brésiliens sont à des niveaux historiquement bas, et des villes comme Rio sont touchées par les restrictions d'eau.
Bien que alimenté par la sécheresse, qui est rendue plus probable par le changement climatique, les autorités disent que la plupart des incendies ont été allumés illégalement.
📷 @evaristosa
#AFPPhoto
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mardi 17 septembre 2024
Les pompiers luttent contre les flammes autour de la capitale brésilienne
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