Les descriptions faites de la victime des viols de Mazan laissent penser qu’il y aurait des bonnes et des mauvaises victimes. Toute personne ayant subi des violences sexuelles est digne. Et si on braquait plutôt les projecteurs sur les pères de famille ? pointe l’écrivaine québécoise Martine Delvaux.
Les mots utilisés ne sont pas innocents. Il s’agit, de toute évidence, de qualificatifs positifs visant à mettre en lumière la force incontestable et admirable de Gisèle Pelicot, son engagement inébranlable, son statut d’héroïne féministe (pour reprendre l’expression du New York Times) – ce qu’elle est absolument, sans conteste. La question que je me pose est autre : «Qu’est-ce que de telles descriptions sous-entendent ? Qu’est-ce qu’elles ne disent pas ?».
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✍️ @martinedelvaux
📸 Christophe Simon / AFP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
dimanche 29 septembre 2024
Arrêtons de parler de la "dignité" de Gisèle Pelicot
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