Alors que des manifestations ont lieu ce samedi dans toute la France pour dénoncer les violences faites aux femmes, Camille Kouchner, l’autrice de «la Familia grande», soutient le combat de Gisèle Pelicot dans le procès contre son ex-mari. Et rappelle que cela révèle avant tout une lutte de toutes les femmes contre l’aveuglement patriarcal.
Extrait de son texte à lire en intégralité sur le site de Libé :
Elle s’appelle Gisèle Pelicot. Elle voudrait que ce procès soit celui de la soumission chimique. Il le sera, il faut l’espérer. Mais il devrait aussi être celui de la violence patriarcale, de cette société qui n’en finit pas avec la culture du viol. Car, comme le dit Camille Froidevaux-Metterie, dans cette horreur, c’est le rôle de chacun qui interroge. Celui du mari, des violeurs. Celui des professionnels de santé qui, tout en constatant les troubles de la mémoire, la fatigue, les infections sexuellement transmissibles, n’ont pas pensé aux violences que Gisèle Pelicot pouvait subir. Celui des policiers qui, bien qu’ils aient, par le passé, déjà arrêté Dominique Pelicot pour voyeurisme, n’ont pas pensé à avertir sa femme. Celui d’un avocat qui croit pouvoir distinguer «viol et viol».📷 Christophe Simon / AFP
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