mercredi 25 septembre 2024

Le management toxique du chef étoilé Matan Zaken

 

Ambiance militaire, remarques sexistes… Une dizaine d’ex-collaboratrices de la valeur montante de la gastronomie parisienne décrivent à «Libération» un climat de travail tendu dans ses restaurants. Certaines écoles de cuisine préfèrent désormais éviter d’envoyer des stagiaires chez le chef franco-israélien, qui conteste les faits reprochés.
«Dès qu’il peut faire des câlins et des bisous à une employée, à une stagiaire, il le fait. J’ai travaillé avec des chefs avant, mais les hugs à l’américaine, les petits bisous sur le front ou la joue, les petits mots à l’oreille, les siestes allongées et collées contre une salariée de 23 ans sur le canapé dans le coin bureau qui jouxte le labo de Nhomade… je n’avais jamais vu ça», affirme Léa, ancienne salariée.
Parce qu’elle avait des piercings et des tatouages, la jeune Kim, 21 ans, s’est elle aussi vite sentie observée par son employeur. «Il faisait une fixette sur ma poitrine. A des événements, il pouvait me dire à l’oreille : “On voit tes tétons et tes piercings…” Du coup, j’ai acheté un soutien-gorge pour qu’il arrête», se souvient-elle.

Lire la suite de l'enquête sur Libération.fr
✍️ Anne-Laure Pineau
📸 Ava du Parc

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