Sur son lit d’hôpital, la cinéaste Sophie Fillières a délégué à Agathe et Adam Bonitzer, ses enfants, le montage de “Ma vie ma gueule”, aujourd'hui en salles. Une mission réconfortante, point d’orgue d’une vie de cinéma dans laquelle elle les a plongés tout petits.
Le cinéma doux et fou, acide et lucide de leur mère (“Aïe”, “Gentille”, “Arrête ou je continue”…), ils le connaissent depuis toujours, comme partie intégrante de leur vie quotidienne. « Elle nous faisait tout le temps lire des scènes qu’elle écrivait, nous parlait d’une idée qui surgissait, d’un titre qu’elle envisageait », raconte Agathe.
Lorsqu'ils se sont mis au travail avec le monteur et la productrice du film, ils avaient en tête les consignes de leur mère, certaines très précises, d’autres générales, recueillies à l’hôpital. Il s’agissait de choisir les prises, mais, plus encore, d’oser couper, comme l’aurait voulu Sophie Fillières, de nombreux bouts de scène.
“Ma vie ma gueule”, avec sa sortie en salles posthume et son titre malicieusement récapitulatif, ressemble, de prime abord, à un testament. Mais c’est une fausse piste, puisque tout était écrit avant l’annonce de la maladie. En revanche, selon Agathe et Adam, il est exact que la cinéaste envisageait ce film, bien plus que les précédents, comme un autoportrait.
Ils ont aussi eu tout le loisir d’apprécier le portrait acidulé des deux enfants de l’héroïne, dont l’autrice avait délicatement écarté tout effet de ressemblance facile.
Un article signé Louis Guichard, à lire en intégralité sur Télérama.fr
Photo : @yannrabanier pour télérama
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
vendredi 20 septembre 2024
“Ma vie ma gueule” de Sophie Fillières
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