Paul Larrouturou, l’increvable journaliste politique, arracheur de petites phrases dans la mêlée médiatique, lâche l’antenne pour se consacrer aux reportages calibrés pour les réseaux sociaux.
Sa marque, pourtant, c’est une forme de courage, au moins physique. Qui tient en trois mots : il y va. «Dans la gueule du loup», résume, admirative, son ex-binôme de LCI, Ruth Elkrief. Soit la meute, les manifs, les meetings. Une vie de barrières et de bousculades, de sandwichs triangle et de TGV les yeux collants. Tous ces trucs qui épuisent le journaleux normalement constitué en quelques hivers. Pas lui, jamais lassé de courir après un ministre pressé ou un député vitupérant, toujours chaud pour deviner les portes dérobées et énerver son monde, les confrères jaloux et les communicants qui «te regardent comme un cloporte». Parfois, ça part en vrille. Bruno Gollnisch lui a mis des coups de parapluie, Zemmour l’a tenu en joue avec un fusil, Francis Lalanne a tarté son caméraman, un quarteron d’antivax l’a semi-lynché.
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✍️ Guillaume Gendron @guillaumegndrn
📸 Mathieu Zazzo @matzazzo
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
vendredi 15 septembre 2023
Paul Larrouturou
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