mercredi 20 septembre 2023

La chirurgie plastique éblouit les jeunes médecins

 

A la suite d’un grave accident, un patient traumatisé doit subir une reconstruction complexe microchirurgicale, une intervention de précision. Un autre consulte pour un lifting dans le cadre d’un rajeunissement du visage. Une autre encore vient pour une prothèse, après une mastectomie liée à un cancer du sein. Autant de cas que suit le docteur Jean-Sébastien Barbier en une seule et même journée. L’interne de 27 ans insiste sur la variété de son quotidien à l’hôpital Saint-Louis, à Paris, dans le service de chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice : « Il y a beaucoup de mythes autour de cette discipline, souvent réduite à son aspect esthétique pour en pointer les dérives, alors que c’est bien plus que ça. »
Lui-même ne s’est passionné pour la chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice qu’à la fin de sa troisième année de médecine, lors d’un séjour en Corée, dans le cadre d’un programme d’échange permettant d’explorer les systèmes de santé dans différents pays du monde : « Les Coréens ont une acceptation différente de la modification du corps, et le pays est devenu une des capitales mondiales de la chirurgie plastique », précise-t-il. De retour à Paris, il décide d’en faire son métier. Son père, médecin généraliste, et sa mère, dentiste, sont étonnés : « Pour eux, un grand chirurgien est plutôt cardiaque ou digestif. »

Alors qu’il était jeune externe, Jean-Sébastien Barbier travaillait entre quatre-vingts et cent heures par semaine pour préparer les épreuves classantes nationales qui conditionnent le choix de la filière et du centre hospitalier universitaire (CHU) d’affectation : « Il n’y avait que sept places en chirurgie plastique à Paris, pour 9 000 candidats. » Il décroche le Graal – un internat en chirurgie plastique à l’hôpital Saint-Louis – et l’approbation de ses parents.

Illustration : ANNA WANDA GOGUSEY

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