La réalisatrice de “L’Été dernier” a imprimé à son film sa personnalité forte, brillante, toujours singulière et parfois dérangeante. Avec sa liberté de parole qui la rend passionnante, Catherine Breillat nous parle de l’histoire d’amour qu’elle a mise en scène, du féminisme qu’elle défend et de celui sur lequel elle pose un regard critique.
💬 « C’est parce que je n’étais pas libre de mon corps que j’ai dû devenir réalisatrice.
C’est parce que je ressentais la honte de mon propre corps, celle qu’on apprend aux femmes, que j’ai voulu faire des films où je défiais la censure qu’on m’avait infligée dans ma propre chair.
On m’avait présenté mon corps comme honteux, abominable, à cacher absolument.
Pour moi, le cinéma est devenu le langage de la chair, il se fait avec des corps, avec des acteurs qu’on transfigure. »
✍ Un entretien signé Fréderic Strauss à lire en intégralité sur Télérama.fr
📸 @jean_francoisrobert
👀 “L’Été dernier”, actuellement en salles.
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